Dépression hivernale, confinement et chromatothérapie lumineuse
La chromatothérapie lumineuse du Docteur Agrapart
une aide précieuse pour bien passer l’hiver.
La dépression saisonnière, ou trouble
affectif saisonnier (TAF), est une dépression liée au manque de lumière naturelle.
Durant la période hivernale, les journées sont courtes et la luminosité moins intense.
Celle-ci passerait de 100 000 lux (unité
de mesure de la luminosité) les jours d’été ensoleillés à parfois à peine
2 000 lux les jours d’hiver.
Cette année le
confinement et le télétravail amplifient hélas ce phénomène.
Qui est touché ?
Au Canada, par exemple, environ 18 % des gens vivent une « déprime hivernale » caractérisée
par un manque d’énergie et
un moral plus fragile.
Certains individus vivent ce phénomène plus intensément. Atteints d’une
véritable dépression saisonnière,
ils peuvent avoir de la difficulté à mener leurs activités habituelles. C’est
le cas de 0,7 à 9,7 % de la population adulte en Amérique du Nord.
En Europe, les études la dépression saisonnière concernerait de 1.3 à 4.6%
de la population. Mais le mode de calcul dépend des critères objectifs.
La majorité, entre 70 et 80 % des personnes atteintes sont des femmes. Les enfants et les adolescents
sont plus rarement touchés.
Chez les personnes souffrant de dépression classique ou de maladie
bipolaire (avec des épisodes dépressifs), la dépression présente une
exacerbation saisonnière chez 10 à 15 % des personnes atteintes.
Les périodes de confinement actuel et de télétravail, liés à la pandémie, où
nous sommes plus exposés à des lumières artificielles qu’à la lumière naturelle
viendront hélas encore augmenter ces chiffres.
Comme c’est le cas pour la dépression classique,
les symptômes de dépression saisonnière peuvent s’aggraver au point de conduire
à des idées suicidaires.
Comment se
manifeste cette dépression hivernale ?
- Une humeur triste présente tous les jours toute la journée,
irritabilité.
- Une diminution du plaisir éprouvé lors d’activité ou de situations
entraînant habituellement du plaisir.
- Un état de fatigue chronique et de la somnolence durant le jour, une
difficulté à se lever le matin.
- Une perte d'intérêt et un manque d'initiative.
- Un manque de concentration, une difficulté à prendre des décisions.
- Un degré plus élevé de stress : cet état peut engendrer des
comportements compensatoires tels que la consommation accrue d’alcool ou
des envies incontrôlables d’aliments sucrés pouvant entraîner une prise de
poids.
- Une impression d’être ralenti ou au contraire, agité.
- Un besoin accru de sommeil.
- Une baisse de productivité aux études ou au travail.
- Une baisse de la libido.
- Une tendance à s’isoler.
- Un sentiment de dévalorisation, une culpabilité.
- Des idées noires, des pensées de mort ou même des idées suicidaires.
Les causes de la
dépression hivernale
Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au
National Institute of Mental Health, a été le premier à démontrer,
en 1984, le lien entre lumière et
dépression. Il a défini la dépression saisonnière. En fait, la « découverte » de ce
type de dépression est indissociable de l’invention de la luminothérapie.
En effet, la lumière joue un rôle important dans la régulation de l’horloge
biologique interne. Celle-ci contrôle plusieurs fonctions du corps suivant des
rythmes bien précis, comme les cycles
d’éveil et de sommeil et la sécrétion de diverses hormones selon l’heure du jour.
Les dérèglements hormonaux causés
par un manque de lumière peuvent être suffisamment importants pour entraîner
des symptômes liés à la dépression.
Degré de luminosité :
quelques repères Journée d’été ensoleillée : de 50 000 à
130 000 lux Journée d’hiver ensoleillée : de 2 000 à
20 000 lux À l’intérieur d’une maison : de 100 à
500 lux Dans un bureau bien éclairé : de 400 à
1 000 lux |
Que
faire ?
La chromatothérapie lumineuse est une aide précieuse
pour ce type de dépression.
Moins contraignante que la lampe de luminothérapie classique, qui demande
une exposition quotidienne, la chromatothérapie lumineuse, avec 2 à 5 séances en
oculaire selon la durée de l’hiver peuvent suffire à apporter à votre système cette
énergie lumineuse nécessaire.
N’hésitez pas à me contacter pour plus d’explications ou si vous avez une
pathologie oculaire particulière. Certaines de ces pathologies ne sont pas contradictoires
avec la chromatothérapie lumineuse oculaire.
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